Les négociations entre le gouvernement et la coordination nationale des enseignants-stagiaires se poursuivent aujourd’hui. Selon des sources d’Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans sa livraison de ce lundi 18 avril, «la Commission technique ministérielle, composée de représentants du ministère des Finances, de l’Education nationale et de la Fonction publique, doit donner son avis définitif sur les cinq points du plan de l’Initiative civile». Cette structure informelle, composée de syndicats et d'ONG, représente les enseignants-stagiaires et se charge de communiquer leurs requêtes.
La réponse de la Commission technique ministérielle sera déterminante pour les enseignants-stagiaires qui doivent reprendre leurs études en mai prochain. «La commission s’est entretenue avec l’Initiative, vendredi dernier à Rabat, pour discuter les 5 points du plan, soit la reprise des cours dès qu'un accord définitif sera scellé, le démarrage du volet théorique de la formation dès mai prochain, le début de la formation technique dès septembre, l’organisation des examens finaux en décembre prochain et, enfin, l’organisation du concours d’accès à la fonction en janvier 2017», a expliqué, dans un entretien téléphonique à Akhbar Al Yaoum, Adil Zadghaoui, membre de la coordination nationale des enseignants-stagiaires au Maroc.
Les futurs enseignants, révèle Zadghaoui, ont cependant refusé la reprise immédiate des cours en cas d’accord, préférant attendre la publication d’une décision gouvernementale officielle. «Ainsi, toutes les parties seront obligées de respecter les décisions», souligne le quotidien. De même, les stagiaires ont exigé que les recrutements se fassent en septembre prochain, au lieu de janvier 2017. «Cependant, ils sont disposés à accepter un recrutement en janvier si celui-ci se fera en une seule fois», précise le journal.
Autre proposition des futurs enseignants, la réactivation de la bourse de 2.450 DH. Un sujet sur lequel la Commission est censée trancher aujourd’hui. «Pour le représentant du ministère des Finances, la réponse à cette proposition dépendra de la nature de l’examen final (de diplôme ou d’embauche) que passeront les enseignants-stagiaires», poursuit Akhbar Al Yaoum.
Il est par ailleurs attendu que la Commission tranche sur le statut qu'auront, une fois diplômés, les futurs enseignants: Enseignant-stagiaires ou en poste. En attendant, 600 enseignants âgés de 45 ans et plus vont être embauchés, sur décision du chef du gouvernement.
