Manifestement, le gouvernement a été obligé de faire des concessions quant au dossier des enseignants stagiaires, affirme le quotidien Assabah dans son numéro de ce mardi 19 janvier. Le journal fait ainsi savoir que la mise en œuvre du décret de séparation de la formation du recrutement, pomme de discorde entre les deux parties, sera reportée à l’année prochaine. Et le journal d’ajouter que cette décision répond à l’initiative lancée par des potentialités civiles, des professeurs universitaires et des acteurs des droits humains qui ont appelé à reporter la mise en œuvre de cette mesure à l’année académique prochaine. Selon Assabah, cette initiative civile a permis au gouvernement de sauver la face, les enseignants stagiaires ayant déjà, cette année, passé toutes les étapes d’accès (examen d’accès, annonce des résultats, signature de PV…) aux centres de formation, et ce bien avant la publication des décrets gouvernementaux au Bulletin Officiel. Par ailleurs, pour contourner le problème des postes budgétaires, explique le quotidien arabophone, le gouvernement est en passe de créer 3000 postes d’emplois supplémentaires non prévus par l’exercice 2016, qui ne prévoyait que 7000 postes d’emplois dans le secteur de l’enseignement public. Le gouvernement, ajoute-t-on de même source, examine donc, actuellement, les possibilités de recrutement des 3000 enseignants à travers diverses procédures, dont une loi de finance additive et l’ouverture de lignes budgétaires.
Par Mustapha Nouri
Le 18/01/2016 à 20h06
