Le Rassemblement national des indépendants (RNI) consolide sereinement son positionnement dans le paysage électoral et politique. En effet, lors des élections communales partielles qui se sont déroulées dans certaines communes urbaines et rurales, les résultats obtenus par les élus de la Colombe ont été concluants, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du weekend des 23 et 24 mars.
Dans la commune de Outate El Haj dans la province de Boulemane, les élus de la Colombe ont obtenu sept sièges dans les neuf circonscriptions électorales concernées par ces élections partielles. Ces élections ont eu lieu après la démission des élus en guise de protestation contre la politique du président PJD. Dans la commune de Sidi El Mekhfi, les élus du Mouvement populaire (MP) ont raflé vingt-quatre sièges sur les vingt-sept à pourvoir après la dissolution du conseil communal sur une décision de justice. Dans cette province, le parti de la justice et du développement (PJD) est sorti bredouille.
Le constat est le même dans la province de Taourirte, où les sièges à pourvoir ont été remportés par le Mouvement populaire (sept), le parti de l’Istiqlal (quatre), le RNI (un seul siège) et l’union constitutionnelle (un siège). Les élections ont été refaites dans cette commune après la dissolution du conseil en raison des blocages qui l’avaient paralysé durant longtemps. Dans la commune de Zerhoune à Meknès, les dix sièges à pourvoir ont été remportés par le parti Authenticité et Modernité (PAM), après le boycott de ces élections communales partielles par les partis de la koutla démocratique. Ainsi, le PJD n’a pu arracher aucun siège dans ce lot. S’agit-il d’une dégringolade de la Lampe? Le malaise social provoqué par l’absence de politique de proximité par le parti serait à l’origine du vote protestataire.
