Elections: les temps d'antenne des partis politiques ne font pas que des heureux

Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.  . DR

Les huit partis représentés au Parlement disposeront d’un droit de passage sur les médias audiovisuels publics de 21 minutes selon une grille rendue publique mardi dans le cadre de la campagne électorale du 22 août au 3 septembre. Trois partis d'extrême gauche contestent leurs 9 minutes allouées.

Le 05/08/2015 à 09h28

Cette grille de passage des partis politiques a été dévoilée lors d'une rencontre présidée par le ministre de la Communication Mustapha El Khalfi, en présence des représentants d'une trentaine de partis politiques, ainsi que de ceux de la HACA et des ministères de l'Intérieur et de la Justice.

Un incident a entaché les travaux quand les représentants des partis de l'alliance de la gauche démocratique (le Parti socialiste unifié, le Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste et le Congrès national itihadi) ont vivement protesté contre le fait que leur alliance ait été considérée comme étant un seul parti politique n'ayant droit au total qu'à neuf minutes de passage quotidien.

Les partis politiques ont été répartis en trois groupes : les formations disposant d’un groupe parlementaire dans l'une des deux Chambres ou d'un nombre suffisant de députés pour former un groupe, les partis représentés au Parlement mais sans groupe et les partis non représentés au Parlement.Chacun des trois groupes bénéficiera d'un temps d'antenne prédéfini pour des interventions directes sur les ondes radio et à la télévision, à savoir 21 minutes pour le premier, réparties en trois séances de 7 minutes, 15 minutes pour le deuxième, soit trois séances de 5 minutes, et 9 minutes pour le dernier groupe, en trois séances de 3 minutes chacune.

A cette occasion, El Khalfi a noté que la garantie de l'accès des partis politiques aux médias audiovisuels publics, la radio nationale, radio amazighe, Al Oula, la chaîne amazighe et 2M TV, constitue l'une des bases des pratiques démocratiques.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 05/08/2015 à 09h28