Elections: le PJD sollicite une aide de 11 millions de dirhams de l'Etat

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Le PJD a annoncé jeudi 6 août avoir demandé à l'Etat de lui verser 11 millions de dirhams pour financer sa campagne électorale. 20.000 candidats se présenteront sous les couleurs PJD aux communales et régionales du 4 septembre.

Le 06/08/2015 à 18h00

"Nous n'avons aucun soutien que celui de l'Etat. Chaque candidat PJDiste percevra en tout et pour tout 1000 dirhams de soutien financier dans le monde rural et 500 dirhams pour les villes", a déclaré Abdelillah Benkirane en présentant lors d'une conférence de presse les principaux candidats de son parti en lice pour les communales et les régionales du 4 septembre.Le chef du gouvernement a par ailleurs indiqué que Abdelaziz Aftati et Mustapha El Khalfi ne seront pas candidats à l'instar de Saaeddine El Othamni, ancien ministre des affaires étrangères et Abdelaali Hamiedinne, membre du secrétariat général du PJD.Le chef du PJD a par ailleurs critiqué certains journalistes, les accusant de ne pas "pouvoir" dénoncer le PAM et surtout l'affaire de la secrétaire générale du parti du Tracteur montrée du doigt pour avoir critiqué le roi d'Arabie saoudite et la manière dont a salué Benkirane le hôte du Maroc.

"Pourquoi vous n'avez pas évoqué convenablement cette affaire. Vous n'avez pas suffisamment parlé de la vidéo où Chabat accuse Ilyas el Omari de trafic de drogue. C'est très grave cette accusation, Ilyas doit répondre publiquement. Nous voulons savoir qui de l'un des deux hommes a raison ou a tort", a martelé le numéro un du PJD.

Les principaux candidats PJDistes aux régionales:

Les ministres Aziz Rebbah (Equipement) à Kénitra, Aziz El Amari (relations parlement) au Hay Mohammadi, Bassima Hakaouia (solidarité et femmes) à Fkih Bensalah, Driss Azami El Idrissi (Budgetà à Fes, Lahcen Daoudi (Enseignement supérieur) à Beni-Mellal,

Le directeur central du parti PJD Slimane Lamrani à Tanger, Abdellah Bouanou, chef du groupe parlementaire à Meknès.28 députés PJDistes dont 10 femmes concourent pour les communales et les grandes villes.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 06/08/2015 à 18h00