À l’approche des élections législatives qui verront le renouvellement des membres de la première Chambre du Parlement, des tensions internes ponctuent les rapports au sein des partis politiques, notamment ceux de la majorité gouvernementale.
Ces tensions internes sont liées à des luttes de positionnement au sein des structures organisationnelles partisanes, afin de bénéficier de l’accréditation pour se présenter aux prochaines échéances électorales.
Dans la circonscription électorale locale de Rabat, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 8 juillet, «le Rassemblement national des indépendants (RNI) serait le plus touché par des tensions internes liées aux accréditations dans ses structures organisationnelles locales et provinciales».
Dans ce sillage, des sources du RNI à Rabat ont confié au quotidien qu’«une opération de restructuration de l’appareil organisationnel du parti serait en cours à l’échelle de la région Rabat-Salé-Kénitra, où certains leaders du parti n’auraient pas convenablement investi leur potentiel électoral en vue de préserver la cohésion interne au sein du parti et d’entretenir le fichier électoral».
Ainsi, indiquent les mêmes sources, le mouvement de restructuration pourrait toucher les coordonnateurs provinciaux et régionaux, surtout que des voix s’élèvent de plus en plus au sein des structures organisationnelles du parti, dénonçant ce qu’elles qualifient de «clientélisme politique en matière d’octroi des accréditations électorales». Ce qui pourrait provoquer le même scénario de transhumance partisane à l’approche du rendez-vous électoral.
La restructuration de l’appareil organisationnel du parti au niveau de la région, ajoute enfin le quotidien, concernerait des sections locales et provinciales et pourrait baliser la voie à de nouveaux profils pour prendre les commandes des postes de coordination.








