Les élections auront lieu à temps, selon le calendrier prévu. Tous les scrutins électoraux seront organisés avant la rentrée parlementaire qui aura lieu le 8 octobre. C’est ce que le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, vient d’affirmer lors d’une réunion avec les responsables des centrales syndicales les plus représentatives. Le ministre a insisté sur le fait que ce processus électoral, le plus long que le Maroc ait connu, sera organisé selon les dispositions de la Constitution, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 8 avril.
Le ministre a néanmoins exprimé le souhait que l’évolution de la pandémie n’influe pas trop sur le calendrier électoral. Quoi qu’il en soit, le ministre a mis l’accent sur l’impératif de la mise en œuvre, dans les meilleures conditions, des lois électorales dès que la Cour Constitutionnelle les aura avalisées. Citant un responsable syndical sous couvert de l’anonymat, le quotidien affirme, à ce propos, que les élections professionnelles démarreront dès que le cadre juridique sera finalisé.
Concrètement, selon le calendrier avancé par le ministre et dévoilé aux responsables syndicaux, les élections des membres des commissions paritaires dans la fonction publique, les collectivités territoriales et les établissements publics sont prévues pour le 16 juin. Dans le secteur privé, les élections des délégués du personnel auront lieu entre le 10 et le 20 juin. Dans les deux secteurs il s’agit de désigner les grands électeurs qui vont élire, à leur tour, les 20 représentants des salariés au sein de la Chambre des conseillers.
L’élection des membres des Chambres professionnelles (les Chambres du commerce et de l’industrie, de l’agriculture et de la pêche maritime) aura lieu en juillet. Quant aux élections législatives, régionales, communales et des autres collectivités territoriales, elles seront organisées en septembre. Les élections communales, régionales et législatives seront fort probablement organisées le même jour. La désignation des membres de la deuxième Chambre est programmée pour le même mois.
Bien sûr, souligne le quotidien, ces dates ne sont pas définitives, comme l’a d’ailleurs souligné le ministre. Tout dépend, comme précisé plus haut, de l’évolution de la situation sanitaire du pays. D’après Assabah, à un certain moment, il était même question d’organiser les élections communales, régionales et législatives en juin. Mais cette option était liée à la condition que la campagne nationale de vaccination soit assez avancée et qu’au moins 60% de la population soit vaccinée.