Le président du Conseil supérieur de l’Eucation et de la formation rompt avec sa légendaire réserve pour s’adresser aux médias. Et ce sont nos confrères d'Al Akhbar qui ont eu la primauté d'une interview qu'ils rapportent dans l'édition de ce lundi 27 juillet du quotidien arabophone. Omar Azzimane, qui est également conseiller du roi Mohammed VI, ne se fait pas d’illusions: Concernant le système éducatif, nous avons atteint le point de non retour. Lui, l’homme policé et diplomate, ne mâche pas ses mots pour dresser le bilan préoccupant de ce système: «L’école marocaine a atteint un état inquiétant. Sa réforme devient une priorité nationale», titre d'ailleurs le journal. L’avenir de notre école, souligne Omar Azzimane, doit être celui de la qualité et de l’égalité. Lors de la même interview, il a affirmé que les composantes du conseil qu’il préside travaillent toutes en intelligence et que les divergences relayées parfois par les médias sont assez souvent exagérées.
Aller de l’avantInterrogé sur le retard pris dans la publication du rapport du conseil, Omar Azzimane répond à Al Akhbar que ce document sera incessamment porté à la connaissance du grand public et que ses grandes lignes serviront à tracer une stratégie nationale s’étendant sur pas moins de quinze ans. Mieux encore, désormais, les recommandations du Conseil supérieur de l’Education et de la formation devront obligatoirement être suivies et exécutées par les gouvernements, quelle que soit leur obédience politique. D’ici là, affirme Omar Azzimane, toutes les énergies et les synergies doivent être mutualisées, loin des petits calculs politiques, pour réussir ce chantier. Le chantier de l’avenir par excellence. Pour plus de détails, retrouvez l’intégralité de l’interview d’Omar Azzimane dans vos kiosques.
