Les thèses du Polisario et de ses commanditaires ne sont plus «vendables». La preuve, si tant est-il qu'il faille encore en apporter, en est donnée par les multiples revers diplomatiques que collectionnent les séparatistes chaque fois qu’ils montent au créneau pour porter préjudice à l’intégrité territoriale du Maroc.
En effet, la Tanzanie a catégoriquement refusé d’inscrire la question du Sahara à l’ordre du jour de l’Union africaine (UA), rejetant ainsi une demande formulée par le Polisario et soutenue par l’Algérie et l’Afrique du Sud, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 26 septembre.
Par cette décision, la Tanzanie réaffirme sa position officielle de soutien au processus supervisé par le Conseil de sécurité de l’ONU. Par ailleurs, la décision tanzanienne s’inscrit dans le sillage de la dernière résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain. Cette résolution souligne que «la question du Sahara marocain est un processus relevant exclusivement du Conseil de sécurité, du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et de son envoyé personnel, Horst Köhler».
Cette position de la Tanzanie a été exprimée, lors du débat général de la 72ème Assemblée générale de l’ONU, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Augustine Mahiga. Le chef de la diplomatie tanzanienne a également fait savoir «qu’avec le retour du Maroc à l’Union africaine, les attentes sont grandes, en Afrique, pour que les négociations sur cette question, inscrite à l’agenda du Conseil de sécurité, connaissent un nouvel élan».
La réaction de la diplomatie tanzanienne, qui a ainsi rappelé au Polisario l'importance des conventions internationales, intervient après celle du Pérou où l’activiste Khadijetou El Mokhtar, qui avait tenté d’entrer dans le pays en arguant du statut d'«ambassadrice» de la prétendue république sahraouie, a été interdite d'accès au territoire. En effet, les autorités péruviennes lui ont opposé une fin de non recevoir catégorique. Autant dire que les manœuvres désespérées des séparatistes et de leurs commanditaires ne dupent plus personne et ne sauraient, désormais, passer outre les lois internationales.