"Ce rapport est injuste. Il ne reflète pas la réalité car il ne reconnaît pas le processus de consolidation des libertés engagé par le Maroc. Nous sommes dans une tendance générale au progrès", a déclaré à LE360 le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi.
Comme en 2013, le rapport d'Amnesty est revenu à la charge en affirmant que la torture est toujours pratiquée au Maroc. Suite à une recommandation de Juan Mendez, rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, le Maroc, a rappelé le ministre, a ratifié le protocole facultatif relatif à la convention internationale de lutte contre la torture. Le Maroc a aussi mis en place un mécanisme permettant d'ouvrir des enquêtes sur les allégations de torture, a ajouté Mustapha El Khalfi, citant les deux cas où la justice était intervenue, soit à Agadir, où un verdict avait été annulé, et à Kénitra où un magistrat avait refusé de diligenter une enquête sur une affaire de torture.Selon le ministre, il existe encore des défis à relever, mais il faut reconnaitre que le Maroc avance d'un pas sûr.