Vingt-quatre congressistes ont voté contre le maintien de Driss Lachgar, avocat de carrière, ex-député et ancien ministre du gouvernement d’alternance de feu Abderrahmane Youssoufi (1998-2002).
Pour que cette reconduction soit possible, le congrès a dû amender une disposition statutaire qui limitait le mandat du secrétaire général à trois. Selon plusieurs congressistes interrogés par Le360, le maintien de Driss Lachgar est justifié par le besoin du parti, «dans le contexte actuel de son expérience et de sa capacité à gérer le parti».
En revanche, ses détracteurs lui reprochent de «n’avoir pas su créer un projet socialiste capable de s’opposer à l’Exécutif et de défendre les aspirations de la société».
Ces derniers l’accusent de n’avoir pas pleinement jouer son rôle d’opposant, laissant libre cours à la majorité conduite par le Rassemblement national des indépendants (RNI).
Lire aussi : 12ème congrès de l’USFP: Driss Lachgar se dirige vers un 4ème mandat
Driss Lachgar et son équipe rejettent ces accusations en réaffirmant les idéaux socialistes du parti et en dénonçant périodiquement les insuffisances des actions du gouvernement dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’emploi et du pouvoir d’achat.
Jeudi avant son élection, Driss Lachagar a appelé le gouvernement à agir vite face aux préoccupations de la jeunesse qui se sont illustrées par des manifestations.








