Cette mobilité a pris en considération la forte présence de la communauté marocaine dans certaines régions du monde, a indiqué le ministère dans un communiqué, notant, à cet effet, qu’il sera procédé à la réouverture des deux postes consulaires en Libye, à savoir Tripoli et Benghazi, ainsi que l’opérationnalisation de l’ouverture du Consulat général du Royaume du Maroc à Miami, afin d’alléger la pression sur le Consulat général du Royaume du Maroc à New York et le service consulaire à Washington.
La même source précise que 39% des consuls généraux nommés sont des femmes, occupant des postes consulaires importants notamment aux États-Unis, au Canada et en Italie, rehaussant le taux global de consuls généraux femmes de 28% en 2022 à 37% en 2023. Dans une dynamique de promotion, 22% des postes pourvus ont été attribués à des consuls généraux ayant réussi leur mission pour occuper des postes consulaires plus stratégiques ou plus grands, rapporte le communiqué.
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De même, et dans un esprit de valorisation des référents consulaires, 26% des consuls généraux nouvellement nommés sont des ex-consuls généraux ayant une expérience de responsabilité au Service central ou au niveau des Missions diplomatiques et postes consulaires, poursuit le ministère, faisant observer que dans une dynamique visant la conciliation entre le rajeunissement et l’expérience confirmée, 52% des consuls généraux concernés par ce mouvement sont nommés pour la première fois.
Parmi l’ensemble des nouvelles nominations, 78% ont déjà effectué un passage par un poste consulaire et 22% proviennent des autres domaines de la diplomatie, précise-t-on. Aussi, et dans une logique de valorisation de la filière consulaire, cette mobilité a vu la nomination de deux directeurs et d’un ex-directeur de l’Administration centrale au poste de consul général, conclut le ministère.