Répondant devant la Chambre des représentants à une question orale relative à la nécessité d'augmenter les salaires, le ministre des Finances, Mohamed Boussaid, a souligné que les pourparlers avec les syndicats "n'ont toujours pas livré leurs secrets", laissant la porte ouverte à des concessions.
"L'amélioration de la situation sociale des fonctionnaires et des salariés ne dépend pas uniquement de la hausse des salaires. Elle n'est qu'une partie de cette équation", a ajouté le ministre.
Selon les informations circulant au Parlement, le gouvernement pourrait accéder au relèvement du seuil de l'exonération fiscale des salaires à 34.000 dirhams par an au lieu de 30.000 dirhams actuellement, accorder une hausse des pensions à 1.500 dirhams au lieu de 1.000 dirhams actuellement et, enfin, relever à 200 dirhams l'allocation familiale pour le troisème enfant enfant.
Le dialogue social doit reprendre dans les prochaines semaines et le gouvernement devrait répondre à l'ensemble des points de revendications des syndicats.