L’onde de choc de la sortie du Parti du progrès et du socialisme du gouvernement continue de s’élargir. De nombreux dirigeants et militants de cette formation, contestent le caractère unilatéral de cette décision, imputée au secrétaire général Nabil Benabdellah.
Pour les «dissidents», dont certains occupaient des postes importants dans les organes et les organisations parallèles du parti, la direction a «juste prouvé son échec», rapporte Al Akhbar dans son édition du mercredi 16 octobre. Pour eux, «en sautant du gouvernement vers l’opposition, l’actuelle direction veut simplement cacher ses failles idéologiques et organisationnelles».
Le quotidien cite à ce propos Abdekhakim Kourmane, coordinateur du courant «Initiative réforme». Pour ce dernier, «cela fait dix que le parti est otage d’un groupe d’opportunistes qui l’ont déraciné de son identité et fait main mise sur ses organes».
Après les paroles, les actes? C’est en tout cas ce que Kourmane affirme en annonçant que le groupe d’opposants à l’actuelle direction est en réflexion quant à son maintien ou non dans les rangs du parti.
Contacté par le journal, Nabil Benabdellah s’est abstenu de tout commentaire, affirmant cependant ne pas être au courant de la vague de retraits en cours.