«L'erreur politique fatale réside dans le fait que le secrétariat général du PJD a inclus dans son communiqué relatif à cette affaire un passage où il affirme avoir accepté la démission de son ministre Lahcen Daoudi. Il s’agit d’une énorme erreur politique», a regretté, dans une déclaration à le360, Abdellatif Ouahbi, membre du Bureau politique du PAM.
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Pour Ouahbi, le PJD a le droit de débattre de la demande de démission, mais il n'a pas la compétence de s'arroger le droit de «démettre ou de nommer». Cette compétence est de l'attribution du roi conformément à l'article 47 de la Constitution, a-t-il précisé.
Poursuivant son analyse, le responsable du PAM a estimé que «les autres ministres du PJD pensent tout bas ce que Daoudi a dit tout haut», en faisant allusion au soutien au boycott de produits de grande consommation.
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«Le problème n'est pas lié ou limité au cas d'un ministre, mais à l'ensemble du gouvernement qui est hors jeu», a conclu Abdellatif Ouahbi. Cet avis est partagé par d'autres membres du PAM, dont Souhaila Riki qui a largement commenté cette affaire sur sa page Facebook.