L'affaire du pédophile Daniel Garvan préoccupe la justice espagnole. Selon l'arrêt rendu, ce mardi, par le juge Fernando Andreu du tribunal de l'Audience nationale à Madrid, et repris par le quotidien espagnol El Pais, Daniel Galvan est originaire d'Irak, où il est né : il "a acquis la nationalité espagnole par son mariage avec une femme espagnole, dont il est aujourd'hui divorcé". "Selon ses déclarations, sa vie s'est déroulée surtout en Irak et en Espagne, mais il a résidé dans différents pays dont l'Egypte, la Syrie, la Jordanie, le Royaume-Uni et le Maroc", a ajouté le magistrat.
Cette affaire constitue pour la justice espagnole un cas de figure "assez étrange", a souligné une source judiciaire citée par le quotodien El Pais. En effet, la convention d'extradition entre l'Espagne et le Maroc prévoit que chacun de ces pays ne peut extrader ses ressortissants vers l'autre. L'annulation d'une grâce est en plus une situation inédite en Espagne puisque, dans ce pays, le gouvernement ne peut décider d'une telle mesure. C'est sur ces différentes questions que devra se pencher dans les semaines qui viennent l'Audience nationale, avant qu'un collège de trois juges ne se prononce sur une éventuelle extradition.




