La piste de l’enlèvement, exclue initialement par le ministère de la Défense espagnol, revient au-devant de l’actualité. «L’Espagne mobilise ses services de renseignement pour retrouver ses militaires disparus», titre Al Massae qui revient sur cette affaire dans son édition de ce mardi 27 octobre.
Trois militaires espagnols sont portés disparus depuis jeudi 22 octobre, après le crash de leur hélicoptère de type Super Puma en mer, à quelque 280 miles nautiques de l’Île de Grande Canarie, entre l’archipel et le continent africain.
Le sauvetage de l’équipage, constitué d’un capitaine, d’un lieutenant et d’un sergent, avait été annoncé par erreur par le Maroc, après un message lancé par un bateau de pêche marocain annonçant que l’équipage avait été repêché à bord d’une patera en direction de Dakhla.Cinq jours après, «aucune trace de l’équipage n’a été trouvée», ce qui remet donc sur le tapis la thèse, initialement exclue par le ministère de la Défense espagnol, de l’enlèvement de l’équipage.
Selon le journal «La Razon», proche des milieux militaires, «le ministère espagnol de la Défense a entrepris une large opération de recherche avec la collaboration des autorités marocaines» pour retrouver l’équipage disparu.La thèse de l’enlèvement revient ainsi en force, imposant l’entrée en scène des services de renseignement qui se seraient déjà joints au dispositif mobilisé sur place, dont les forces aériennes (F18, spécialisés dans la surveillance et la défense maritime).