La FIFA a créé, mercredi 4 octobre, une surprise inattendue en annonçant que les confédérations européenne, africaine et sud-américaine s’étaitens mises d’accord pour organiser conjointement la Coupe du monde 2030. La candidature qui a été présentée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal prévoit également le déroulement de trois rencontres en Argentine, en Uruguay et au Paraguay pour commémorer le centenaire de la première édition du Mondial qui fut organisée en Uruguay en 1930.
Le communiqué de la FIFA a mis fin à la concurrence entre les candidats, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Il s’agit du quatuor Argentine-Uruguay-Chili-Paraguay et du trio Espagne-Portugal-Maroc.
Avec cette décision, le Maroc, qui a créé une surprise de taille au Mondial au Qatar en accédant au dernier carré pour la première fois dans l’histoire de l’Afrique et du monde arabe, sera le deuxième pays arabe et africain à abriter les phases finales de la Coupe du monde. L’annonce de cette décision fait suite à une série de candidatures présentées par le Maroc depuis les années 90. Malgré les échecs précédents, la détermination du royaume n’a jamais faibli.
Le quotidien Al Ahadath Al Maghribia souligne que le cahier des charges de la Fifa exige des pays concernés par l’organisation de la coupe du monde de remplir sept conditions. La première insiste sur la nécessité des pays hôtes de disposer d’infrastructures sportives et urbaines conformes aux normes mondiales. La deuxième souligne que parmi les 14 stades proposés pour abriter les matchs du Mondial, sept doivent être prêts, en construction ou en rénovation.
La troisième condition concerne la capacité des stades qui doivent contenir 40.000 sièges pour les matchs des groupes, des huitièmes et des quarts de finale ainsi que pour le match de classement. Pour les rencontres des demi-finales et de la finale, les stades doivent avoir une capacité respectivement de 60.000 et 80.000 sièges.
La quatrième condition exige des candidats à l’organisation du Mondial de fournir 72 choix de sites d’entraînement placés près des centres de concentration des équipes et des hôtels des arbitres. La cinquième condition exige la disponibilité de 8.000 chambres dans les villes qui abriteront les matchs d’ouverture et de la finale, 6.000 pour la ville qui accueillera le match des demi-finales et 4.000 pour les autres matchs.
La sixième condition exige l’élaboration d’un cadre juridique pour l’organisation de la compétition et la gestion des relations entre les principaux intervenants et partenaires. La septième condition concerne les garanties données par les autorités politiques du pays d’accueil qui doivent fournir des documents concernant tous les intervenants et les divers domaines comme la fiscalité, les droits de l’homme, les droits commerciaux et autres.