Les marches organisées par des groupes d'individus insoumis aux décisions sur le confinement ont été unanimement condamnées par les partis politiques de diverses sensibilités.
«Nous condamnons ces actes irresponsables qui violent l'ordre public», a indiqué un communiqué signé par plusieurs partis politiques, aussi bien de la majorité que de l’opposition.
Des individus ont en effet manifesté, samedi 21 mars, dans les rues de Tanger et de Fès, notamment, violant la proclamation de l'état d'urgence sanitaire, qui impose le confinement obligatoire.
Lire aussi : Vidéos. Coronavirus: Ces images choquantes de dizaines de personnes qui défilent dans les rues de Fès et de Tanger
Les partis de la majorité signataires de ce communiqué sont, en plus du PJD, le RNI, l'UC, l'USFP et le MP. Ce document a été également paraphé par le PAM et le PPS, deux partis actuellement dans le camp de l'opposition.
«Ces rassemblements dans les rues sont inacceptables et condamnables du fait que le pays, sous la conduite du roi Mohammed VI, lutte avec détermination contre cette pandémie», souligne ce communiqué conjoint, dont Le360 a obtenu une copie.
Le gouvernement a adopté hier, dimanche 22 mars, un décret de loi stipulant que «toute violation des ordres et décisions est passible d'une peine d'un à trois mois de prison et d'une amende allant de 300 à 1.300 dirhams ou l'une des deux peines».
Lire aussi : Coronavirus: le projet de décret sur l'état d'urgence sanitaire adopté en Conseil de gouvernement
La DGSN, de son côté, a annoncé l'arrestation de deux personnes soupçonnées d'incitation au rassemblement.
Selon un dernier bilan communiqué dimanche par le ministère de la Santé, le Maroc a enregistré 115 cas de contamination au Covid-19. Le nombre de décès est passé de trois à quatre morts.
- communiqué.pdf