Consulats: quand les congés deviennent source de grogne des citoyens

Consulat général du Maroc à Milan. 

Consulat général du Maroc à Milan.  . DR

Revue de presseKiosque360. Il semblerait que le dispositif de permanence permettant aux consulats d'assurer leur mission auprès des citoyens de l'étranger n'est pas si efficace que cela, plusieurs personnes se plaignent de mésaventures rencontrées dans les procédures administratives.

Le 30/07/2019 à 19h27

En ces périodes de vacances, il n’est pas évident d’effectuer des actes adoulaires dans les consulats marocains à l’étranger, quelle qu’en soit l’urgence. C’est en tout cas ce que l’on peut déduire des mésaventures rencontrées dernièrement par des Marocains résidents à l’étranger, notamment au Canada et aux Etats-Unis.

Assabah, dans sa livraison du mercredi 31 juillet, rapporte en effet qu’une Marocaine résidant à Montréal a eu, il y a quelques jours, la mauvaise surprise de ne pouvoir effectuer des procédures administratives dans le consultat de cette ville, parce que «les personnes qui s’en occupent sont actuellement en congé». C’est en tout cas ce que lui a simplement expliqué le vice-consul, lorsqu’elle s’est rendue sur place.

Citant ses sources, le quotidien explique que, dans ce consulat, les actes adoulaires ne pourront être réalisés qu’à la rentrée prochaine, soit en septembre. Et pour ceux qui ne peuvent pas attendre, ils n’ont qu’à se déplacer au Maroc et supporter le coût et les désagréments d’un voyage qui n’aura pour but que… la réalisation d’une procédure administrative!

Le journal souligne qu’il n’y pas que le consulat du Maroc à Montréal qui vit cette situation, vu qu’à New York aussi des Marocains ont vécu la même mésaventure. Mais cette fois-ci, ce ne sont pas les congés qui posaient problème, mais plutôt la présence sur place d’un seul adoul, sachant que la réglementation voudrait que les actes adoulaires soient authentifiés par au moins deux adouls pour être valables. Selon Assabah, le deuxième adoul de ce consulat est rentré au Maroc il y a quelques semaines, après la fin de son mandat, et son remplaçant n’a pas encore rejoint son poste.

Quelle que soit la raison invoquée pour expliquer l’impossibilité de réaliser des procédures dont ont besoin les citoyens marocains de l’étranger, des questions se posent sur la gestion des administrations hors du territoire et, surtout, l’absence d’un dispositif efficace assurant une permanence en période de vacances ou pas, afin de répondre aux obligations envers les citoyens.

Par Fayza Senhaji
Le 30/07/2019 à 19h27