Quel sera le profil du prochain président du Conseil de la ville, qui sera élu à l’issue des élections communales du 15 juin 2015 ? C’est à cette question que le groupe PJD à la Chambre des représentants a essayé de répondre, par le biais d’une proposition de loi fixant de nouvelles conditions à l’élection des prochains «messieurs les maires». Première condition, elle n’est pas des moindres : le président du Conseil communal doit nécessairement être un bachelier. Une proposition dont le bien-fondé n’est pas à démontrer, tant et si bien que le niveau requis par l’ancienne loi se situait au niveau du fameux CEP (certificat d’études primaires).
Deuxième condition, elle concerne le mode d’élection du prochain président de commune. La proposition, présentée par le député PJD Souleïman el Amrani, stipule que la réunion d’élection du prochain « maire » soit supervisée par un président de tribunal de première instance.
Pour ce faire, la proposition soumise à l’appréciation de la commission de l’Intérieur souligne la nécessité d’amender les articles 6 et 28 de la Charte communale.