Comité exécutif de l’Istiqlal: Baraka ne trouve toujours pas d’issue

Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, lors du Conseil national de la formation politique, tenu le 2 mars 2024 à Bouznika.

Revue de presseRéélu fin avril, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, peine à trouver un consensus pour élire les membres du comité exécutif de sa formation politique. Une revue de presse d’Assabah.

Le 20/06/2024 à 21h22

Deux mois après la tenue de son congrès à Bouznika, l’Istiqlal n’a toujours pas élu son comité exécutif. Réélu à la tête du parti à l’issue de ce congrès, Nizar Baraka peine à trouver une issue à l’élection des 34 membres du nouveau bureau politique.

Alors que la course contre la montre est engagée, le retard relatif de l’élection du comité exécutif témoigne de la difficulté de la tâche et des nombreux obstacles dressés contre Nizar Baraka, malgré sa réélection à l’unanimité.

Dans son édition du 21 juin, le quotidien Assabah constate que le secrétaire général bénéficie du soutien unanime des dirigeants du parti et des leaders des différents courants qui l’animent. Ces derniers n’ont pas, en revanche, daigné faciliter la tâche à Nizar Baraka.

Preuve en est la candidature de 107 membres de l’Istiqlal, encouragés par les différents courants, pour seulement 34 sièges au sein du bureau politique de la formation, le comité exécutif dans le jargon du parti fondé par Allal El Fassi. Pour l’heure, aucun consensus n’a été trouvé.

Pour rappel, Nizar Baraka avait déclaré à l’issue du congrès que «la session du conseil national reste ouverte afin de procéder aux consultations nécessaires entre les parties en vue de préparer la liste» des membres à élire au sein du comité exécutif du parti.

Dans le cadre de ces consultations, Nizar Baraka a opposé son véto à l’élection des dirigeants impliqués dans des procédures judiciaires, condamnés ou poursuivis par la justice dans le cadre de leurs mandats au niveau local ou national.

Le secrétaire général s’est également opposé à l’élection de personnalités ayant eu recours à la violence, notamment lors du dernier congrès de l’Istiqlal, pour régler leurs différends partisans, précisent les sources du journal.

Par le360
Le 20/06/2024 à 21h22