Cette rencontre, à laquelle assistera Mohamed Sebbar, secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), sera animée, côté marocain, par l'Organisation marocaine des Droits de l'Homme (OMDH), l'Association marocaine des Droits de l'Homme (AMDH), la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), le Réseau parlementaire contre la peine de mort présidé par la PAMiste Khadija Rouissi, ainsi que par Abderrahim Jamai, membre fondateur de la Coalition marocaine contre la peine de mort.
Samedi après-midi, sont prévues des interventions sur la situation de la peine de mort dans chacun des cinq pays du Maghreb. Le cas du Maroc sera ainsi développé par Abderazak Boughanbou, vice-coordinateur du Collectif marocain des instances des droits humains.
Dans une déclaration à Le360, Khadija Rouissi a émis le souhait de voir le Maroc ratifier rapidement le moratoire contre la peine de mort. "Le Maroc est un pays abolitionniste de fait depuis 1993, a-t-elle ajouté, mais les ONG revendiquent qu'il puisse franchir l'étape du moratoire qui garantit une fin officielle des exécutions". La militante a regretté que des considérations religieuses continuent de freiner la signature par le Maroc de ce moratoire, faisant référence à l'opposition du PJD et du camp conservateur en général, à l'abolition de la peine capitale.