Les salariés des collectivités locales font de nouveau parler d’eux. Ainsi, rapporte Al Massae dans son édition de ce lundi 5 mars, cette catégorie de salariés de la fonction publique compte observer une grève de 48 heures, les jeudi et vendredi prochains.Ils déplorent, précise le journal, leurs conditions de travail et le fait d’être considérés comme des esclaves travaillant dans des fermes dirigées par les élus. Une allusion claire au poids que prennent les élus des communes face à des salariés qui font «tourner la maison» dans des conditions pas toujours valorisantes.
Al Massae, qui cite un syndicat qu’il ne nomme pas, affirme que cette grève de deux jours est l’occasion de remettre sur le tapis un cahier de revendications très varié.Il s’agit, notamment, de supprimer l’échelle de rémunération 7 et d’aligner sur d’autres grades les salariés justifiant d'un master ou d'un doctorat.Les salariés des collectivités locales demandent aussi, ajoute le quotidien, qu’il leur soit réservé un statut spécial, comme c'est le cas dans plusieurs corps de métiers du secteur public.
Les salariés et fonctionnaires des collectivités locales (régions, conseils préfectoraux et communaux, municipalités…) sont estimés, selon des sources officielles et syndicales, à quelque 150.000 personnes.Aujourd’hui, cette petite armée de fonctionnaires, dont la carrière est gérée par le ministère de l’Intérieur, demande justice. Une justice sociale en premier lieu.