La nouvelle est tombée comme un couperet. Ils sont neuf hauts responsables qui ne pourront plus jamais rêver d’un poste au gouvernement ou dans une institution publique.
En plus des quatre ministres de l’actuel gouvernement, limogés par le roi Mohammed VI, ils sont cinq anciens ministres qui ne pourront plus briguer un poste de responsabilité.
Cités dans le rapport d’enquête remis par Driss Jettou, président de la Cour des comptes, c’est désormais fini à jamais pour Rachid Belmokhtar, ancien ministre de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle, Lahcen Haddad, ancien ministre du Tourisme, Lahcen Sekkouri, ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Amine Sbihi, ancien ministre de la Culture, et Hakima El Haïté, ancienne secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, de l’eau et de l’environnement, chargée de l’Environnement.
Ces anciens ministres devront mettre leurs ambitions politiques au placard puisque le roi Mohammed VI leur en veut d’avoir trahi sa confiance durant l’exercice de leurs fonctions. Cette décision du roi Mohammed VI vient rappeler à ces anciens ministres, et aux actuels aussi, que tout haut responsable doit nécessairement rendre des comptes. L'heure du rendre-compte a sonné. Et c'est parti pour durer.