Chaque année, la ville de Casablanca dépense plus de 25 millions de dirhams pour entretenir des installations, des équipements et des grands projets finalisés ou presque, mais dont les portes sont encore fermées au public, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du 7 septembre.
Selon le journal arabophone, ces projets à l’arrêt coûtent à la ville de Casablanca un grand budget pour leur entretien périodique, le nettoyage et le gardiennage. A cela s’ajoute le contrôle du matériel et des équipements coûteux achetés dans le cadre de l'entretien de ces projets.
C’est le cas par exemple du grand théâtre de Casablanca. En attendant l’annonce d’une date officielle pour son ouverture aux habitants de la capitale économique du Royaume, le conseil communal de la métropole, en partenariat avec la société Casa Aménagement, veille au maintien de la qualité de ce monument culturel, rapporte le quotidien Assabah. Ce grand théâtre de Casablanca, prêt depuis 2019, nécessite une armée d’agents d’entretien et de techniciens qui travaillent de façon quotidienne pour le maintenir en bon état en attendant son ouverture, qui tient en haleine le gotha culturel du Royaume, soulignent les sources du quotidien Assabah.
Comme le grand théâtre de Casablanca, d’autres projets, à l’arrêt ou presque, coûtent un grand budget à la ville. A l’instar de la trémie des Almohades qui relie l’avenue des FAR à la Marina de Casablanca. Ouverte en juin 2021, la trémie plombe encore le budget du conseil communal en raison de la décision de fermeture appliquée à une plage horaire fixe.