Le Maroc est aujourd’hui la cible d’une campagne de dénigrement d’une intensité et d’une multiplicité sans précédent. Tout observateur, qu’il soit familier de la région ou non, ne peut que constater l’escalade quantitative et la diversification des sources de cette hostilité persistante. À l’avant-garde de cette offensive se trouvent les services de renseignement algériens, qui mènent une guerre psychologique via leur presse officielle et ses relais, ainsi qu’une armée de «mouches électroniques» diffusant sans relâche fausses nouvelles et informations trompeuses.
«Cette armada médiatique est renforcée par une légion de mercenaires: des Marocains résidant ou non en Algérie, les nervis de la fictive république du Rif, ainsi que des compatriotes égarés en Espagne, en France, en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis et au Canada», souligne l’éditorialiste d’Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 16 septembre.
Cette nébuleuse bénéficie occasionnellement du concours cacophonique de sites espagnols dirigés par des professionnels de l’hostilité envers le Maroc. Dernièrement, le journal Le Monde a choisi de rejoindre ces milices de la désinformation en publiant une rétrospective sur un quart de siècle, tissée de vérités déformées, de déductions imprécises, d’analyses erronées, puisant allègrement dans le fonds de commerce nauséabond de «l’antimarocanisme».
Les racines de cette hostilité sont anciennes et trouvent leur essence dans une irritation chronique éprouvée à l’encontre du régime monarchique marocain. Une rancœur qui, à chaque occasion, prend pour cible le Souverain et ses considérations personnelles, comme en témoigne la focalisation maladive actuelle sur la personne du Roi Mohammed VI.
Ces énergumènes orchestrent une campagne fantasque et complotiste, exhalant l’odeur surannée d’une hostilité moribonde. «Le Maroc, cependant, possède son symbole et son leader en la personne du roi, entouré d’hommes loyaux, à la tête d’institutions stratégiques dévouées à la patrie», note Al Ahdat Al Maghribia.
Cette campagne de dénigrement émane d’entités déclarées, acharnées à affaiblir le Maroc en visant le démembrement de son territoire au Nord et au Sud. D’autres y voient l’opportunité d’entraver son train de développement, qui consolide son indépendance politique et économique et le qualifie pour un leadership africain légitime. Entre ces acteurs s’active un groupuscule de Marocains, souvent aux antécédents judiciaires marqués par l’escroquerie et la fraude, réfugiés à l’étranger.
Ils inventent de toutes pièces des allégations mensongères contre leur pays d’origine pour se parer d’un faux statut de réfugiés politiques. Tous ont trouvé dans le réseau social TikTok un terrain de jeu ouvert et confortable pour y déverser intrigues, mensonges, calomnies et propos odieux. Le postulat de cette campagne hostile repose sur l’illusion que l’institution royale aurait perdu de son rayonnement depuis les premières années du règne de Mohammed VI, et que les élites comme le public s’en détourneraient.
«Ce qui irrite profondément ces entités, c’est la réalité incontournable: la monarchie occupe une place particulière dans le cœur et la conscience marocaine, une symbiose forgée au fil de douze siècles et particulièrement depuis la fondation de la dynastie alaouite en 1631», souligne l’éditorialiste.
«À travers les séditions (fitna), les invasions et les occupations, la monarchie est demeurée le mode de gouvernance du pays, choisi volontairement par le peuple et consacré par le serment d’allégeance», ajoute Al Ahdath Al Maghribia. Le Maroc a subi, au milieu du siècle dernier et au début du XXIe siècle, des campagnes hostiles et des attaques venues de proches comme d’entités lointaines. Il est resté ferme et solide, son régime monarchique incarnant l’expression de la souveraineté nationale, de son indépendance et de ses intérêts supérieurs, cadré par un soutien populaire indéfectible. «La riposte à cette campagne de haine et de dénigrement doit être menée avec un esprit patriotique par l’ensemble de la société civile et politique. Une riposte qui sèmera le désespoir dans l’esprit des parties hostiles et conspiratrices, les noyant dans leurs propres illusions de nuire au Maroc et à ses institutions nationales et légitimes», conclut l’éditorialiste.








