L’agenda électoral de 2021 se précise. Le conseil de gouvernement réuni mercredi a adopté officiellement le calendrier électoral, communiqué plus tôt par le ministère de l’Intérieur aux chefs des partis politiques. L’Exécutif est donc dans les délais, note l’hebdomadaire La Vie éco dans son édition du vendredi 14 mai. En effet, et selon l’article 203 du code électoral, le décret fixant la date de scrutin, le délai de dépôt des candidatures et la date d’ouverture et de clôture de la campagne électorale sont publiés au Bulletin officiel 45 jours au moins avant la date du scrutin.
Concrètement, précise l’hebdomadaire, le processus électoral démarre dans moins d’un mois, le 10 juin, avec les élections des délégués des travailleurs du secteur privé. Il prendra fin le 5 octobre avec la désignation des 120 membres de la deuxième Chambre. Les élections communales, régionales et législatives auront lieu, comme déjà annoncé, le même jour, mercredi 8 septembre. Une première, puisque les élections ont toujours eu lieu le vendredi. L'élection des membres des chambres professionnelles (chambres d'industrie, de commerce et de services, d'artisanat, de pêches maritimes et d'agriculture) aura lieu le vendredi 6 août prochain. Les membres des conseils des préfectures et provinces seront désignés le mardi 21 septembre.
Ainsi, on connaîtra officiellement l’identité des candidats le 25 août. En effet, les partis commenceront à déposer les candidatures entre le 16 et le 25. La campagne électorale à proprement parler démarre tout de suite après, c’est-à-dire le 26 août et dure jusqu’à la veille du jour du scrutin, soit le 7 septembre. L’actuelle législature prendra fin quelques jours avant la date d’ouverture du dépôt des candidatures.
En effet, observe La Vie éco, l’actuelle session du printemps devrait être clôturée officiellement au terme de la première semaine du mois d’août, après quatre mois de travaux comme prévu dans la Constitution. A compter de cette date, le gouvernement devrait, lui aussi, réduire la cadence de son action pour passer progressivement au stade de gestion des affaires courantes.
Cela dit, rappelle l’hebdomadaire, les lois électorales ont connu plusieurs changements en perspective des élections de cette année. L’abrogation de la disposition interdisant l’utilisation de certains symboles nationaux dans la campagne électorale en fait partie. De même qu’une liste électorale dont l’un des membres est frappé d’inéligibilité ne sera plus automatiquement annulée.
En outre, les dépenses des candidats à l’occasion de leur campagne électorale seront passées au peigne fin. Le soutien financier et les modes de sa répartition seront également revus. Cette dernière question fera l’objet de négociations dans les jours à venir entre le ministère de l’Intérieur et les partis politiques. C’est le cas également de la répartition du temps d’antenne sur les médias publics lors de la campagne électorale.