Quarante-huit heures! C’est l’ultime délai qui avait été accordé aux commerçants de la burqa pour liquider leurs stocks. Après l'expiration de ce délai, des agents d'autorité locale et leurs auxiliaires ont effectué, mercredi et jeudi, des visites inopinées dans des commerces pour s’enquérir de l’état des lieux et du degré d’application de la décision d’interdiction de la vente de ce «vêtement» au Maroc.Car, selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce week-end 21 et 22 janvier, plusieurs commerçants avaient opté pour la clandestinité et continuaient à vendre la burqua, sans l’exposer dans les lieux du commerce.
Ainsi, le «vêtement» qui suscite la polémique est vendu à des clients de confiance. Ceci, car la décision prise par les autorités marocaines concerne la fabrication de la burqa et sa commercialisation, mais non pas son port.Ces commerçants qui continuent de vendre la burqa sous le manteau auraient stocké les «vêtements indésirables» loin des yeux des contrôleurs, pour les vendre à leurs clients par la suite. Ainsi, tant que le port de la burqa n’est pas interdit, il y aura toujours des fournisseurs de ce voile intégral à l’afghane., puisque la demande existe.
Pour rappel, le ministère de l’Intérieur avait diffusé une circulaire auprès des autorités locales et préfectorales dans toutes les régions du pays, les enjoignant de ne plus fermer les yeux sur la confection et la commercialisation des burqas.