Bovins importés du Brésil: un député PJD demande l’ouverture d’une enquête

Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. . DR

Revue de presseDans une question écrite adressée au ministre de l’Agriculture, le député PJD Mustapha Ibrahimi appelle à l’ouverture d’une enquête sur la santé des bovins importés du Brésil. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 24/04/2023 à 19h15

L’importation des bovins du Brésil fait actuellement débat. La dernière réaction en date émane du groupement du Parti de la justice et du développement (PJD) à la Chambre des représentants. Le député Mustapha Ibrahimi a, en effet, adressé une question écrite au ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, appelant à l’ouverture d’une enquête sur la qualité des bovins importés.

Dans cette question écrite, le député de l’opposition invite le ministre de tutelle à révéler les mesures que son département compte prendre pour enquêter sur les données exposées sur la qualité des bovins importés du Brésil. Comme le rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 25 avril, l’élu PJD cite des médias nationaux et internationaux qui ont exprimé des doutes sur la santé des bovins importés.

D’après Mustapha Ibrahimi, l’inquiétude porte sur le fourrage destiné à ces bovins. En effet, il contiendrait du soja génétiquement modifié, interdit à l’échelle internationale. Par ailleurs, les bovins importés seraient atteints, selon certaines sources, de l’encéphalopathie spongiforme bovine, à savoir la maladie de la vache folle.

D’après le député PJD, il est urgent d’enquêter sur ces allégations pour éviter d’exposer les consommateurs à des risques sanitaires. Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, insiste sur la qualité des bovins importés du Brésil qui sont commercialisés, dit-il, dans plusieurs pays du monde, et font partie des meilleures espèces sur le marché mondial.

Toujours selon le ministre de tutelle, l’importation des bovins du Brésil répond à la volonté gouvernementale de garantir la stabilité des prix de la viande rouge.

Par Khalil Rachdi
Le 24/04/2023 à 19h15