Boussaid: «Dans l’affaire des enseignants-stagiaires, j’ai agi de bonne foi»

Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des finances.

Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des finances. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque 360. Le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, a affirmé qu’il avait agi de bonne foi lorsqu’il avait répondu aux conseillers que l’option d’un seul examen était possible pour le recrutement des enseignants-stagiaires. Une simple procédure technique, selon lui.

Le 08/04/2016 à 22h07

L’affaire des enseignants-stagiaires, la défunte crise du Fonds de développement rural (FDR), la coalition gouvernementale et la probabilité d’un retrait du Rassemblement national des indépendants (RNI), les finances de l’Etat, les prochaines élections législatives et les éventuelles alliances... Ce sont les principaux thèmes que le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, a abordé dans une longue interview publiée par le quotidien Al Ahdate Al Maghribia dans son édition de ce week-end des 9 et 10 avril.

Concernant l’affaire des enseignants-stagiaires, le ministre a affirmé qu’il avait agi en toute bonne foi lorsqu’il avait répondu aux deux groupes de la Chambre des conseillers sur la possibilité d’organiser un seul examen pour le recrutement de l’ensemble du groupe. «J’avais expliqué la procédure d’une manière technique, comme je le faisais avec tous les parlementaires, y compris ceux du PJD», a-t-il fait savoir. Et d’ajouter que le Chef de gouvernement lui avait demandé, par la suite, de ne plus toucher à ce dossier hautement sensible.

S’agissant de la coalition gouvernementale, Mohamed Boussaid écarte tout retrait du Rassemblement national des indépendants de l’actuelle majorité avant les prochaines élections législatives. «Nous n’avons pas l’intention de quitter la majorité et nous n’avons pas de plan dans ce sens», a-t-il martelé.

A propos de la crise qu’avait provoquée la gestion du Fonds de développement rural, le ministre RNIste a indiqué que cette affaire a été classée sans grand bruit.

Pour ce qui est des finances de l’Etat, le ministre de l’Economie et des finances a affirmé que tous les partenaires étrangers saluent la politique monétaire du Maroc et les réformes entreprises dans tous les domaines.

Au niveau du volet social, le ministre a affirmé que le dialogue social sera relancé et que le Chef de gouvernement rencontrera les syndicats les plus représentatifs pour aborder les questions qui demeurent en suspens. Mais le train des réformes se poursuivra, a-t-il martelé.

Par Mohamed Younsi
Le 08/04/2016 à 22h07