S'exprimant lors d'un point de presse à l'issue de ses entretiens avec Didier Reydners, vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Nasser Bourita a indiqué que la présence de la Belgique au sein de l'organe exécutif de l'ONU «apportera beaucoup d'expérience, de lucidité et de sagesse au travail du Conseil dans une conjoncture internationale très importante».
Le ministre a, par ailleurs, qualifié d’«exceptionnelles» les relations entre le Maroc et la Belgique qui disposent, selon lui, de beaucoup d'atouts, à savoir «une profondeur historique, une dimension humaine, une bonne coopération économique et une convergence sur les principales questions politiques».
«Nos discussions ont été l'occasion de voir comment réactiver quelques mécanismes de coopération» tant au niveau des consultations politiques régulières qu'au niveau du Haut comité de partenariat, a-t-il précisé.
«La bonne entente politique devrait également se refléter au niveau économique», a relevé Nasser Bourita, notant que la Belgique est aujourd'hui le onzième partenaire international du Maroc et son septième au niveau européen et que les missions des actions programmées au cours de cette année permettront de renforcer cette dimension.
La Belgique «ravie» du soutien du Maroc
Au niveau de la coopération euro-méditerranéenne, le diplomate a expliqué que «le Maroc a toujours considéré que la Belgique était un partenaire fiable au sein de l'Union européenne», faisant observer que la Belgique est «un partenaire qui a souvent eu des positions constructives vis-à-vis des intérêts et enjeux du Maroc au sein de l'UE».
Dans la même veine, Nasser Bourita a souligné l'importance de la dimension euro-africaine, tout en plaidant en faveur d'une relation triangulaire à travers une plus forte concertation «pour aller ensemble vers l'Afrique». «Si le socle est solide, il doit être à chaque fois nourri et renforcé par de nouvelles dimensions», a-t-il dit.
De son côté, Didier Reydners s'est dit «ravi» du soutien du Maroc à la candidature de la Belgique pour siéger au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. «C'est l'occasion pour nous de jouer un rôle de lien et de proposer des solutions à des problématiques, des conflits ou des situations délicates», a expliqué le ministre belge.
Ces entretiens interviennent dans le cadre d'une visite de travail de deux jours de Didier Reydners au Maroc afin de renforcer la coopération et les relations unissant les deux royaumes.