Pour le chef du gouvernement, cité par Assabah dans son édition de ce mercredi 8 juillet, les "gens, en général, ne prêtent pas attention aux propos de fous et de certains secrétaires généraux de partis politiques qui vous accusent tantôt d'appartenance à Daech, tantôt d’appartenance au service israélien des renseignements". Selon Abdelilah Benkirane, Hamid Chabat l'aurait aussi accusé de rouler pour un agenda "occulte".Dans sa riposte, le chef du gouvernement n’y est pas non plus allé avec le dos de la cuillère et a implicitement accusé Chabat de corruption, affirmant textuellement que le gouvernement dirigé par le parti de la lampe "ne se remplit pas les poches de deniers publics, à travers des transactions douteuses".
Assabah rappelle que ces propos se sont tenus devant les membres de la commission nationale du PJD. Benkirane, dans son allocution, a d’ailleurs souligné que la survie de son gouvernement était "due, essentiellement, à sa sagesse et à son sérieux, et ce malgré les difficultés qu'a provoquées l'Istiqlal en se retirant de la majorité".Le chef du gouvernement, qui a dit exclure "toute conciliation avec la logique de la corruption", a pris soin de préciser que son parti était intègre et refusait d'exploiter sa participation au pouvoir pour s'enrichir. "Notre parti est une entité politique à référentiel islamique qui oeuvre en fonction de la croyance et de la foi, avec transparence et sagesse", a souligné le chef du gouvernement qui estime que le PJD constitue "un espoir pour les citoyens".
A propos des élections, a-t-il ajouté, "nous aspirons à figurer parmi les premiers en vue de soutenir les réformistes qui veulent du bien aux citoyens et contribuent au développement du pays tout en préservant ses acquis". Enfin, le chef du gouvernement a assuré qu'il veillerait personnellement au bon déroulement des prochaines élections.
