Benkirane II : Le remaniement ministériel sur le devant de la scène

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Revue de presseFaut-il s'attendre à un "simple remaniement" ministériel ? Cette option permettrait de surmonter les difficultés que vit Benkirane face à Mezouar, surtout que le président du RNI tient à la restructuration de fond en comble de l’architecture gouvernementale.

Le 24/09/2013 à 22h05

Le chef du gouvernement est en déplacement à New York pour assister à la 68ème session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies. Ce qui signifie que l’annonce du gouvernement Benkirane II doit encore attendre quelques jours, comme l'affirment plusieurs journaux nationaux à paraître ce mercredi 25 septembre.

Selon Assabah, un nouveau scénario se profile qui propose un "simple remaniement" ministériel en mesure de surmonter les difficultés de Benkirane avec Salaheddine Mezouar, surtout que le président du RNI tient à la restructuration de fond en comble de l’architecture gouvernementale. Ce scénario facilitera du coup, selon le quotidien, la tâche à Benkirane qui doit faire face aux opposants du PJD réclamant eux aussi la refonte structurelle globale de l’équipe, âgée seulement d'un an et demi.

C'est loin d'être gagné !

Pour sa part, Al Massae rapporte en outre que les ministres du PJD ont évité de s’entretenir avec leur "futur" allié Mezouar lors de la cérémonie organisée lundi par l’ambassade saoudienne à l’occasion de la fête nationale de son pays. Seul Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, a échangé des propos avec Mezouar et Mustapha Bakkouri, président du PAM. Benkirane semble avoir ainsi lancé la balle vers le palais royal qu'il s'est contenté d'informer du fait de négociations en cours sans aborder ni la restructuration du gouvernement ni les ministrables, à savoir les obstacles à l'aboutissement de ces négociations, notent des observateurs. Le voyage de Benkirane à New York a remis le compteur à zéro. Ce qui semble signifier, selon les mêmes observateurs, que la cohésion entre le RNI et le PJD au sein de la future équipe gouvernementale s'avère problématique.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 24/09/2013 à 22h05