Très discret jusque-là, le ministre de l'Education nationale et de la formation professionnelle, Rachid Belmokhtar, s'est exprimé sur les fuites qui ont entaché les examens du bac 2014 en réponse à une question présentée par sept groupes parlementaires à la Chambre des conseillers, mardi 23 juin. Sur l'ensemble des 1.600 centres d'examens, les fuites n'ont été enregistrées "que" dans quatre établissements d'enseignement sur quatre villes, selon Belmokhtar.
Le ministre a indiqué que le ministère a mis en place un comité de veille chargé de suivre les répercussions de la fuite de ces épreuves, ajoutant que les services de sécurité du ministère de l'Intérieur mènent de leur côté des enquêtes en vue d'identifier les personnes qui sont impliquées dans cette affaire.
Par ailleurs, le ministre a souligné que son département prend, chaque année, une série de mesures avant et après les examens afin d'empêcher toute fuite d'épreuves, à travers notamment l'élaboration de trois modèles différents pour chaque matière, estimant que les fuites récentes "n'entachent pas la crédibilité du diplôme du baccalauréat".