Au Parlement, des députés de la majorité critiquent l’action de ministres du gouvernement

Le Parlement marocain.

L'hémicycle de la première Chambre, au Parlement, à Rabat.. AFP or licensors

Revue de presseDes députés du RNI, de l’Istiqlal et du PAM, qui forment la majorité à la première Chambre du Parlement, reprochent aux ministres de cette coalition, aux commandes du gouvernement, un «manque de communication et de coopération». Voici leurs critiques, et la réponse des ministres incriminés, dans cette revue de presse d’Assabah.

Le 16/10/2023 à 18h24

A l’issue d’une série de réunions tenues en fin de semaine dernière, afin de préparer la rentrée politique et parlementaire, des députés du RNI, de l’Istiqlal et PAM, «ont demandé à leurs chefs respectifs de leur accorder plus de marge de manœuvre» dans le but de «contrôler l’action gouvernementale», afin d’«interpeller les ministres, en vue d’obtenir de nouveaux projets pour leurs électeurs», relaie Assabah de ce mardi 17 octobre 2023.

Selon le quotidien, «les députés de la majorité ont critiqué le manque de communication de certains ministres de la majorité gouvernementale, qui refusent de les recevoir dans les bureaux des ministères en vue de programmer des visites de terrain dans leurs circonscriptions électorales, afin d’intervenir pour surmonter les obstacles qui se dressent dans certains cas».

Ces critiques des députés, précise Assabah, concernent aussi «les conseillers de certains ministres», qui se comporteraient «avec arrogance».

Ces députés des partis qui forment la majorité parlementaire, explique aussi Assabah, appellent en conséquence les ministres de leur coalition à «abandonner leurs bureaux climatisés à Rabat, au moins après la réunion hebdomadaire du conseil du gouvernement, pour descendre sur le terrain». Il leur faut, leur demandent-ils, «effectuer des visites inopinées dans les régions, pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets et du fonctionnement des services extérieurs de leur département, au lieu de se contenter de lire des rapports établis par de hauts fonctionnaires, qui ne reflètent généralement pas la réalité des lieux».

Au gouvernement, selon Assabah, «des ministres reprochent à certains députés de formuler des demandes qui ne relèvent pas de l’action parlementaire». C’est la raison pour laquelle, soulignent-ils, «ces demandes restent sans suite».

Par Mohamed Younsi
Le 16/10/2023 à 18h24