Le message envoyé par le roi Mohammed VI au président intérimaire de la Syrie, Ahmed Al-Charaa, a ouvert la voie à une rectification de l’erreur commise par le président déchu Bachar Al Assad, qui avait reconnu les milices du Polisario sous l’influence des dirigeants algériens. Le Front de salut syrien (FSN) a saisi cette opportunité pour exhorter le nouveau régime syrien à reconnaître la marocanité du Sahara et à rompre les liens avec le front séparatiste, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du vendredi 7 février.
Le président du FSN, Fahad Al Masri, a publié un communiqué dans lequel il a déclaré que: «La position du royaume du Maroc, exprimée par Sa Majesté le roi Mohammed VI dans son message de félicitations au président Al-Charaa, constitue une nouvelle confirmation de la constance des positions politiques et humanitaires du royaume, qui ont été et demeurent toujours incarnées par le soutien au peuple syrien afin qu’il réalise ses aspirations à la liberté, à la paix et à la stabilité, en parfaite harmonie avec sa position de principe soutenant l’unité nationale et territoriale de la Syrie.»
M. Al Masri a également appelé les nouveaux dirigeants de Damas à rompre les relations avec le front «communiste» du Polisario, qui a été un fervent allié du régime d’Al Assad. Le contenu de la lettre royale témoigne de cet esprit positif dans la défense de l’intérêt du peuple syrien, en parfaite harmonie avec la position de principe du Maroc soutenant l’unité territoriale de la Syrie et sa souveraineté nationale. En conséquence, le Front de salut syrien appelle «les nouvelles autorités syriennes à reconnaître officiellement la souveraineté pleine et entière du royaume du Maroc sur son Sahara et à ouvrir un consulat dans la ville de Laâyoune».
En définitive, la crise syrienne met en évidence le contraste entre la politique du royaume du Maroc et celle de l’Algérie. Ce dossier révèle l’efficacité et la pertinence d’une diplomatie proactive, menée depuis des décennies par le roi Mohammed VI, face à la diplomatie opportuniste du régime militaire algérien, qui instrumentalise les intérêts et les transforme en faux prétextes pour s’impliquer dans des massacres qui déciment les populations.
Le pari sur le soutien au régime de Bachar Al Assad s’est avéré être un fiasco pour les dirigeants algériens après la chute du dictateur, relate Al Ahdath Al Maghribia. À l’opposé, les initiatives marocaines ont été saluées après que les Syriens ont recouvré leur liberté et ont rendu un vibrant hommage au roi Mohammed VI, qui a été le premier chef d’État à organiser en 2012 une réunion du groupe des amis de la Syrie, ainsi qu’à visiter le camp de réfugiés syriens de Zaatari en Jordanie.
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