Les Marocains célèbrent, le lundi 6 novembre, le 48e anniversaire de la glorieuse marche verte. Une marche considérée comme l’une des réponses pacifiques les plus fortes de l’histoire face à l’occupation d’une partie d’un territoire national, rapporte l’éditorialiste d’Assabah du week-end.
La marche verte, qui a été initiée d’une main de maitre par feu Hassan II, n’était pas qu’une simple idée de libération d’un territoire. Elle fut une référence pour la sécurité mondiale, une leçon de dialogue humanitaire et un moyen d’éviter l’effusion de sang. En évoquant l’esprit de la marche verte, nous ne pouvons fermer les yeux sur les scènes de destructions et de violences au Moyen Orient.
Nous évoquons l’esprit de la marche verte pour rappeler comment des bandes de mercenaires et de séparatistes parrainés par l’Algérie ont osé revendiquer l’attentat terroriste contre des civils dans un quartier résidentiel de la ville d’Es-Smara. Cet acte criminel, dont l’enquête a été confiée à la police judiciaire, n’a pas empêché le Maroc de poursuivre l’autre marche du développement dans les provinces du sud.
Tout le monde, poursuit l’éditorialiste d’Assabah, peut constater le niveau de développement du Sahara marocain, permis par les chantiers et projets inscrits dans le programme de développement de Laâyoune et Dakhla. Avec le même esprit, le Maroc poursuit, à travers une stratégie diplomatique et politique offensive et extensive, la consolidation des acquis dans les forums internationaux en défendant la légitimité de sa cause et de son intégrité territoriale de Tanger à Lagouira. Une diplomatie pragmatique qui a convaincu plus de 100 pays qui ont reconnu la marocanité du Sahara tandis que d’autres ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla.
Il est normal qu’une marche de cette ampleur laisse derrière elle rage et hystérie, dont l’intensité s’est accrue après l’adoption de la dernière résolution du conseil de sécurité sur le Sahara marocain. Cette résolution a désigné l’Algérie comme responsable de ce conflit artificiel, par laquelle elle était sommée de trouver une solution. Une solution connue de tous sauf de ceux qui sont aveuglés par leur obsession du Maroc.