"Les Ittihadis échangent des accusations sur la transformation du parti en une succursale du PAM", titre Assabah qui nous apprend, dans sa version de ce mercredi 27 juillet, que cette question embarrassante a dominé la session de la Commission administrative, tenue le week-end dernier. Ses travaux ont buté sur la liste nationale parlementaire liée aux jeunes et aux femmes pour les prochaines législatives. De mombreux militants ont réclamé, à cette occasion, une transparence quant à la désignation des candidats aptes à figurer sur cette liste.
A noter que les lois électorales prévoient l'élection au suffrage indirect d'une liste nationale de 90 jeunes, dont 60 femmes, devant siéger au sein de la future Chambre des représentants. Les 30 sièges restants seront répartis entre hommes et femmes, selon le nouveau code électoral. Driss Lachgar, numéro un de l'USFP, a tranché, selon le quotidien, lors de la réunion du Conseil national de l'USFP en proposant d'attribuer au bureau politique le pouvoir de déterminer et de choisir les candidats devant figurer sur lesdites listes nationales.
Assabah qualifie de véritablement "tendu" le climat dans lequel se sont déroulés les travaux du Conseil national. Le journal évoque, ainsi, les remontrances de Driss Lachgar à l'encontre de la députée USFPiste Hasna Abou Zayed, qui défend bec et ongles le principe du renouvèlement du mandat des jeunes parlementaires siégeant actuellement au titre de la liste nationale. Outre Abou Zayed, le premier secrétaire de l'USFP s'est attaqué à de nombreux membres du Conseil national, qui s'opposent à l'alliance conclue par l'USFP avec le PAM. Ces militants ont reproché au dirigeant socialiste d'avoir "transformé l'USFP en succursales du PAM". Driss Lachgar s'est défendu en estimant que cette alliance a permis de créer une "force militant pour la modernité et le progressisme" et un "front contre le conservatisme". Une explication qui n'a pas convaincu, si l'on croit Assabah.