La carte du séparatisme est devenue la marque de fabrique par excellence de l’Algérie, que ses dirigeants ont transformée en une carte pour semer la discorde et répandre le chaos dans de nombreux pays.
Les caporaux d’Alger sont aveuglés par leur doctrine séparatiste, oubliant qu’ils sont, eux-mêmes, menacés par la division comme c’est le cas pour la région de la Kabylie, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 15 janvier 2025.
Leur dernière tentative augure d’une crise diplomatique avec la Turquie, après avoir accueilli à Tindouf des séparatistes kurdes et hissé leur drapeau aux côtés de celui du Polisario.
Une démarche stupide, qui visait à contrarier les nouveaux dirigeants de la Syrie, qui ont délogé leur allié Bachar Al Assad qu’ils avaient soutenu politiquement et militairement.
Ils ont ainsi invité à Tindouf une organisation qui cherche à créer un État kurde dans le nord de la Syrie, pour montrer au nouveau régime syrien qu’ils sont capables de le déstabiliser.
Mais, comme les dirigeants algériens manquent de clairvoyance et de prévoyance, ils n’ont pas prévu que cette invitation menacerait leurs relations avec la Turquie, qui considère le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan ) comme une organisation terroriste.
Les médias turcs n’ont pas tardé à réagir, en dénonçant cette démarche et en affirmant que le congrès qui s’est déroulé à Tindouf n’aurait pas eu lieu sans l’assentiment et la bénédiction des autorités algériennes.
Face à cette levée de boucliers, le régime algérien a été contraint de désavouer cette visite en affirmant qu’il n’en était pas informé et en tentant d’en rejeter la faute sur le Polisario.
C’est ainsi que l’ambassadeur d’Algérie à Ankara, Amar Belani, dément que son pays ait invité la délégation kurde composée de membres du PKK, en précisant que son pays ne s’immisçait pas dans les affaires internes d’autres pays.
Il a déclaré, en tentant de se dédouaner: «Nous condamnons fermement le terrorisme sous toutes ses formes».
Autant dire que le régime algérien n’arrive même pas à contrôler ses pulsions séparatistes, qui finissent toujours par lui causer d’énormes préjudices, comme ce fut le cas avec le Mali, la France et de nombreux autres pays.
Cette pulsion ne date pas d’aujourd’hui puisque la junte militaire a combattu le Maroc pendant des décennies avec la carte du séparatisme polisarien, avant d’ouvrir un bureau pour une poignée de séparatistes rifains, écrit Al Ahdath Al Maghribia.
Ces agissements démontrent la stupidité de ce régime, qui encourage le séparatisme tout en oubliant que les dirigeants de la Kabylie se préparent à annoncer la création d’un État indépendant sur le territoire algérien.