Des rapports récents pointent du doigt «l’alliance satanique» qui réunit les régimes algérien, iranien et vénézuélien accusés de financer des activités suspectes du Polisario.Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 29 septembre, que la junte algérienne cherche à compenser ses défaites sur le plan diplomatique en signant des contrats d’armement douteux. Les mêmes sources indiquent que les grands pays européens et les États-Unis sont au courant des transactions d’armes de cette «alliance satanique». Les rencontres entre les responsables de ces trois pays ont abouti à un accord qui permet au Venezuela de financer l’achat d’armement iranien (radars et autres armes conventionnelles) destiné au Polisario.
C’est ainsi que le régime vénézuélien (y compris son président Nicolas Maduro) a eu plusieurs rencontres avec les caporaux d’Alger immédiatement après la réunion du président Abdelmadjid Tebboune avec le président iranien, Ebrahim Raissi. De ce ballet tripartite, les rapports précités relèvent le «rôle infâme» que joue l’Algérie en contribuant à la déstabilisation de la région. Les mêmes sources soulignent que les membres de «l’alliance satanique» ont convenu de poursuivre le soutien et l’hébergement au mouvement séparatiste armé sur le sol algérien.
Assabah souligne que ce pacte a transformé l’ambassade d’Iran à Alger en un canal de coordination d’entrainements militaires du Polisario. C’est ainsi que le mouvement terroriste Hizbollah a été chargé de former les séparatistes à manier des missiles antiaériens portables. Sans oublier le nouveau rôle du Venezuela dans l’entrainement militaire de certains éléments et le financement d’activités suspectes. Les rapports indiquent, en outre, que les membres de «l’alliance satanique» ont convenu de poursuivre l’implantation iranienne dans la région.
Une incursion qui sert les intérêts communs des trois alliés dont l’objectif est de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et de menacer la sécurité de l’Europe ainsi que les intérêts de Washington dans le nord de l’Afrique et le Sahel. Les mêmes sources indiquent que le contenu de ces rapports confirme ce que les États-Unis ont, à maintes reprises, dénoncé notamment le soutien de l’Iran à l’escalade menée par le Polisario en lui fournissant des armes comme les lance-missiles sol-air.