Le rétablissement de l'axe Rabat-Pretoria, on le sait, dérange au plus haut degré Alger et le Polisario. Et ces derniers, vraisemblablement en mal d'inspiration, ont sollicité le recours d'un parti d'extrême gauche connu pour son populisme à outrance, pour tenter d'entraver la normalisation des relations entre le Maroc et l'Afrique du Sud, appelée des voeux du roi Mohammed VI et son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa.
"Economic Freedom Fighters", puisque c'est de ce parti qu'il s'agit, a rameuté ses ouailles, hier mercredi 9 mai, devant le siège de l'ambassade du Maroc à Pretoria, pour marquer son soutien (rémunéré par les pétro-dinars algériens), au front Polisario, en appelant à la soi-disant "fin de l'occupation du Sahara occidental par le Maroc"!
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Venant de ce parti, fondé en 2013, par l'ancien président de la jeunesse de l'ANC, le dénommé Julius Malema, qui en a été chassé pour une affaire de blanchiment d'argent, cela ne devrait pas étonner. Il n'est donc pas étonnant que le chef de ce parti, l'EFF, dont l'emblème rappelle la tristement célèbre époque communiste, ait voulu surfer sur la vague séparatiste du Polisario pour bénéficier de la "diplomatie de la valise" suivie par Alger et reprendre du poil de la bête.
Malema vient de marquer son entrée au parlement panafricain, qui tient actuellement sa sixième session à Midrand, où l’institution législative continentale est basée près de Johannesbourg. Et son entrée coïncide curieusement avec l'adhésion du Maroc au Parlement panafricain.
C'est dans ce cadre qu'intervient le sit-in de ce parti "rouge" devant le siège de l'ambassade du Maroc à Pretoria.