C’est un Maroc de défis et d’opportunités que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté devant les quelque 2.500 décideurs économiques et politiques du monde réunis à Davos, du 16 au 20 janvier. Arrivé au Forum économique mondial à la tête d’une forte délégation, le chef du gouvernement a longuement parlé du modèle marocain, un pays en pleine évolution économique et sociale qui force l'admiration, écrit le magazine La Vie éco dans son édition actuellement en kiosque.
Le Maroc, explique le chef du gouvernement, grâce à un millier d'accords signés avec des pays dans différentes régions du monde, offre aux investisseurs et partenaires économiques une ouverture directe sur un marché de deux milliards de consommateurs. Le Maroc offre également ce que très peu d’États de sa région sont capables de garantir, la stabilité politique et budgétaire. C’est aussi un pays en pleine évolution sociale avec la réforme de l'Enseignement, de la Santé et du Code de la famille et, in fine, l'instauration de l'État social.
Sur le plan économique, poursuit le magazine citant le chef du gouvernement, le Maroc vient d’adopter une nouvelle Charte d'investissement. Un nouveau cadre légal dans lequel le gouvernement s’engage à accompagner l’acte d’investir de bout en bout.
Le chef de l’Exécutif a également évoqué le déploiement d'une réforme fiscale avec un réaménagement de l’impôt sur les sociétés pour alléger la pression fiscale sur les entreprises, les PME et les TMPE plus spécialement.
Le Maroc est également en train de vivre une révolution environnementale avec l’intégration dans son mix énergétique d'une grande partie des énergies renouvelables. Le Maroc, a notamment souligné Aziz Akhannouch, qui s'exprimait en séance plénière le 18 janvier, est déjà devenu un leader du développement durable, «qui constitue le défi économique et humain de notre génération. Les énergies renouvelables représentent ainsi 38% de notre mix énergétique, et notre ambition est de les porter à plus de 50% d'ici 2030». Plus encore, le Maroc offre la possibilité d’investir dans l’hydrogène vert, un secteur prometteur qu’il entend développer.
Par ailleurs, a notamment relevé le chef du gouvernement, le Royaume, qui à l’instar des autres pays du monde a fait face aux répercussions de la crise du Covid et de la guerre en Ukraine, a fait montre d'une résilience économique qui force l'admiration. Cela d’autant qu’en plus du renchérissement des matières premières et de l'énergie auquel le monde entier a fait face, le Maroc a été frappé par une sécheresse qu’il n’a plus connue depuis quarante ans. Une série de crises, souligne le magazine, que le Maroc a su gérer, que ce soit sur le plan social, économique et même au niveau du budget de l'État.