L’Africa CEO Forum à Abidjan a constitué l’occasion pour le chef du gouvernement Aziz Akhannouch d’exposer, chiffres à l’appui, les réalisations accumulées par le Maroc dans de nombreux domaines. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 7 juin, qu’Akhannouch a, dans son intervention devant le décideurs politiques et économiques, présenté un exposé général sur les investissements du Maroc dans les différents secteurs. Il a, ainsi, mis l’accent sur la nouvelle charte d’investissement et les priorités sectorielles comme la santé, l’industrie automobile, l’agro-industrie, les fertilisants et l’aéronautique, en soulignant l’importance d’avoir des leaders dans ces domaines.
Évoquant l’épidémie du Covid-19, Akhannouch a indiqué que «le Maroc accordait une grande priorité à la souveraineté sanitaire, ainsi qu’à la souveraineté industrielle et agricole, sans oublier le plan Maroc vert qui a doublé la valeur ajoutée du secteur agricole et la stratégie de la nouvelle génération Green qui renforce les acquis du secteur agricole». Le chef du gouvernement a, par ailleurs, mis en exergue les grands efforts déployés par le Maroc dans le développement des infrastructures logistiques en indiquant que le royaume disposait du plus grand port en Afrique et de nombreux aéroports.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne qu’Akhannouch a, par la suite, exposé à l’assistance les réalisations du Maroc dans le domaine des énergies vertes et renouvelables en précisant que la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national atteignait aujourd’hui 40%, avec l’ambition d’arriver à 52% dans les prochaines années. Le royaume, poursuit Akhannouch, «accorde également une importance particulière à l’hydrogène vert et s’apprête à préparer une offre aux investisseurs avant la fin de cette année, en insistant sur l’importance du gazoduc entre le Nigeria et le Maroc et son rôle dans la diversification des ressources».S ‘agissant de la relation entre le secteur privé et le secteur public, le chef du gouvernement a précisé que le Maroc visait à augmenter la part du secteur privé dans les investissements pour qu’elle atteigne les 2/3 contre 1/3 pour l’État.