La Cour d’appel de Fès a décidé, ce mardi 26 février, de reporter au 5 mars prochain le procès de quatre membres du PJD poursuivis pour leur présumée implication dans le meurtre de l’étudiant gauchiste Mohamed Benaissa Aït El Jid, en 1993 près du campus universitaire de Fès (Dhar Mehraz).
Ce report est motivé par l’obligation de remplacer trois magistrats qui avaient déjà traité cette affaire et ce, suivant un arrêté de la Cour de cassation, laquelle avait ordonné l’ouverture d’un nouveau procès pour «complicité dans un homicide volontaire» et «coups et blessures à l’arme blanche».
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Lors de l’audience de ce mardi 26 février, seul un des quatre accusés, Abdelouahed Kriouel, a répondu présent, les trois autres n’ayant pas reçu leur convocation.
Abdelouahed Kriouel, directeur d’un établissement scolaire privé à Rabat, et Taoufik Elgadi, professeur universitaire à Settat, sont poursuivis pour «complicité dans un homicide volontaire».
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Les deux autres, Abdelkébir Kassim, entrepreneur à Sefrou, et Abdelkébir Laâjili, salarié de l’ONEE à Fès, sont poursuivis pour «coups et blessures à l’arme blanche».
Rappelons que Abdelali Hamieddine, membre dirigeant du Parti Justice et Développement (PJD -au gouvernement), est également poursuivi dans le cadre de la même affaire, mais dans un dossier à part.