Saâd Eddine El Otmani est intervenu devant le sommet extraordinaire des chefs d'Etat et chefs de gouvernement, dédié la réforme institutionnelle de l'UA a rappelé le soutien qu'a apporté le roi Mohammed VI à cette "profonde réforme" lors de l'entrevue qu'a eue dernièrement le souverain avec le président rwandais Paul Kagame, par ailleurs président de l'UA.
Le Maroc milite pour la réalisation de cette réforme profonde en ayant à l'esprit cette grande escroquerie qu'a constituée l'adhésion de la soit disante et fantomatique "Rasd" au sein de la défunte Organisation de l'unité africaine (OUA).
"L'appui du Maroc, a affirmé El Otmani, s'inscrit dans une approche globale visant le développement socio-économique et la consolidation de la paix en Afrique".
"Le royaume aspire à ce que cette reforme institutionnelle de l'UA conduise à la consolidation de la paix, à la fin des crises et au développement", a-t-il ajouté, avant de souligner que l'un des grands défis que le continent doit relever porte sur "les tensions et les crises créées artificiellement".
Lire aussi : Sommet de l’UA: l'accueil humiliant du chef du Polisario à Addis-Abeba
Le chef du gouvernement a ainsi, implicitement, évoqué l'implication de l'Algérie dans le conflit du Sahara marocain.
"Ces crises artificielles prennent en otage le processus de développement socio-économique du continent", a regretté El Otmani.
En plus du chef du gouvernement, la délégation marocaine à ce sommet extraordinaire d'Addis-Abeba qui se tient ce samedi et demain, dimanche, au siège de l'Union Africaine, comprend notamment le ministre délégué chargé de la Coopération africaine, Mohcine El Jazouli.
