Abdelilah Benkirane reprend ses attaques contre l'Etat

Abdelilah Benkirane.

Abdelilah Benkirane. . DR

Revue de presseKiosque360. A une semaine de la tenue du Conseil national de son parti, le secrétaire général du PJD reprend ses attaques contre l'Etat. Des propos largement relayés par la presse nationale paraissant ce mardi 21 novembre.

Le 20/11/2017 à 19h46

"Benkirane charge l'Etat", titre, dans son édition du lundi 21 novembre, Assabah qui indique que le secrétaire général du PJD a accusé, sans donner plus de précisions, une partie de l'Etat d'avoir tout fait pour empêcher ses frères de réussir après les élections du 7 octobre 2016.

Lors d'un discours fleuve devant une session extraordinaire de la jeunesse de son parti, dimanche 19 novembre, Abdelilah Benkirane a, par ailleurs, répété qu'il avait empêché Saâd-Eddine El Othmani de démissionner de son poste de chef de gouvernement.Il est également revenu sur les relations du PJD avec le Palais, affirmant que "les PJDistes ne sont pas des putschistes". Une manière de signifier aux poulains de son parti qu'un éventuel troisième mandat à la tête du PJD n'entamerait en rien ces relations.

"Un lavage de cerveau sélectif avant le congrès". Tels sont les mots utilisés par Al Ahdath pour qualifier la dernière sortie de Abdelilah Benkirane.Le journal, dans son édition du même jour, note que le SG du PJD se revendique de toutes les victoires électorales de son parti.Al Ahdath met de même l'accent, dans son article, sur le discours moralisateur de Benkirane, un discours qui ne manque jamais de faire mouche face à la jeunesse du parti islamiste.

"Benkirane reprend son escalade contre l'Etat", titre pour sa part Al Massae. Un Etat que le SG du PJD accuse de combattre son parti, sans préciser quel cercle du pouvoir en voudrait tant à sa formation politique.

Rappelons que le Conseil national du PJD se réunit le 25 de ce mois, avant le Congrès national qui se tiendra le 9 décembre. A l'approche de ces deux échéances, il semble que Abdelilah Benkirane joue tout pour le tout, surtout pour arracher un troisième mandat à la direction.

Par Moncef El Fassi
Le 20/11/2017 à 19h46