À Johannesburg, l’Initiative royale Afrique Atlantique en vedette au Parlement panafricain

Maquette du projet du port de Dakhla Atlantique.

Revue de presseDepuis son initiation par le Roi Mohammed VI, l’Initiative Afrique Atlantique (IAA) fait l’objet d’un intérêt croissant de pays du continent, tout particulièrement ceux des côtes atlantiques. L’IAA vient ainsi d’être discutée par les membres du Parlement panafricain, réunis dans leur institution près de Johannesburg. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 30/06/2024 à 20h44

L’IAA, qui fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de différents chefs d’État du continent, a été examinée de près par les membres du Parlement panafricain, réunis depuis le 24 juin dernier à Midrand, à une trentaine de kilomètres de Johannesburg, pour la troisième session ordinaire de la sixième législature de cette institution, qui prend fin le 5 juillet prochain.

Selon Al Ahdath Al Maghribia de ce lundi 1er juillet, l’Initiative Afrique Atlantique (IAA) y a été présentée jeudi dernier, 26 juin 2024, au cours de la réunion de la Commission du Commerce, des Douanes et de l’Immigration de l’institution législative panafricaine.

Présenté par Hanaa Benkhair, membre de la deuxième Chambre, sous le thème de «L’Initiative marocaine pour l’Afrique Atlantique et les pays du Sahel: une opportunité pour le continent», l’exposé a su retenir l’attention des afro-députés.

La parlementaire marocaine, indique Al Ahdath Al Maghribia, a indiqué que cette initiative stratégique avait été initiée par le Maroc dans le but d’accroître «la coopération, la stabilité et le développement économique dans la région de l’Afrique Atlantique».

L’IAA, a-t-elle aussi expliqué, «offre de véritables opportunités à l’ensemble des pays africains, car elle a un important impact positif sur de nombreux secteurs et activités».

Selon Hanaa Benkhair, il s’agit notamment de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), via l’amélioration de mécanismes logistiques facilitant les échanges entre pays africains, ce qui sera porteur d’une croissance économique à même de permettre une augmentation moyenne annuelle des Investissements directs étrangers (IDE) estimée à plus de 5%.

Cette initiative royale, relaie le quotidien, devrait également permettre la concrétisation de nouvelles «chaînes de valeur continentales» et «d’écosystèmes industriels», qui pourront favoriser une nouvelle coopération africaine fondée sur les principes du co-développement, de l’essor des échanges commerciaux entre les pays africains et le reste du monde, ainsi que sur le partage de savoirs et d’échanges de pratiques efficientes entre les différents pays du continent, dans le but d’optimiser leur efficacité logistique et commerciale.

Conseillère parlementaire marocaine et membre du PAP, Hanaa Benkhair a expliqué à l’assemblée que cette importante initiative permettrait d’accroître les flux d’exploitation des ports de l’espace maritime de l’Afrique atlantique, surtout avec le développement de nouvelles connectivités, par la construction de routes et de voies ferrées entre les pays non côtiers, en plus de développer des industries à haute valeur ajoutée dans les pays de la région.

Cruciale pour le commerce mondial, la région de l’Afrique Atlantique englobe 23 nations, dont les poids économique et démographique sont significatifs, a-t-elle souligné, expliquant que des ports comme ceux de Tanger, Dakhla, Lagos, Dakar, Luanda et Cape Town, essentiels au commerce international, permettent d’augmenter la compétitivité régionale et l’attractivité économique de l’Afrique.

Par le360
Le 30/06/2024 à 20h44