«Le développement du capital humain est un axe prioritaire pour le développement socio-économique du pays. Il s’agit d’une richesse humaine dont dispose le Maroc et qu’il faut former et préparer», a déclaré le président de la Chambre des conseillers, Enaam Miyara, dans une déclaration pour Le360.
Interrogé sur la flambée des prix et la cherté de la vie, Miyara, qui a présidé la séance d’ouverture du forum aux côtés d’Ahmed Réda Chami, président du Conseil économique, environnemental et social (CESE), a salué le civisme des citoyens, estimant que «c’est une crise passagère».
Pour Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, «la vraie compétition internationale se joue sur le capital humain qui n’a plus de frontières. Il faut que l’université marocaine corresponde aux standards internationaux et que la construction elle-même soit basée sur les compétences des individus.»
Réda Ahmed Chami, en bon animateur et orateur qu’il est de ce 7ème forum, a expliqué que le capital humain doit reposer sur «la formation, l’enseignement et l’accompagnement des ressources humaines du pays. Tous les gouvernements du monde sont conscients que la richesse d’un pays passe par le capital humain. Ils sont conscients que le rendement est tributaire des compétences.» Et d’exprimer son «optimiste» quant à la possibilité pour le Maroc de se doter d’un énorme capital humain, source de progrès et de justice sociale.
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Ce 7ème Forum parlementaire international, auquel ont participé, outre une délégation parlementaire de l’Uruguay, des membres du gouvernement (Enseignement supérieur, Santé, Education, Emploi), un parterre de personnalités du monde politique et économique, le Conseil national des droits de l’homme, ainsi que des représentants d’ONG, a été placé sous le thème «Capital humain: un levier fondamental de la justice sociale».
A l’agenda de cette rencontre, qui a vu également la participation du président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, figurent deux sessions. La première est consacrée à «l’élargissement des nouveaux services de la santé et de la protection sociale» et la seconde aux «défis de la mise en œuvre du nouveau régime de l’éducation nationale».