La célébration du quarantième anniversaire de la Marche Verte polarise l’attention de la presse écrite nationale paraissant ce vendredi 6 novembre. Les quotidiens sont unanimes à souligner la mobilisation renouvelée des Marocains, roi et peuple, pour non seulement défendre mais aussi poursuivre, avec la même ferveur et la même détermination qui ont été celles du 6 novembre 1975, l’œuvre de développement du Sahara marocain.
La visite du roi Mohammed VI au Sahara, au-delà du message de fidélité au serment renouvelé de la Marche Verte qu’elle véhicule, marque le départ d’une nouvelle Marche pour le développement des provinces sahariennes. «La régionalisation avancée: la réponse démocratique du Maroc aux tentatives désespérées de ceux qui veulent contester son droit historique et légitime sur ses provinces du sud», souligne le quotidien “Al Alam”, organe arabophone de la presse istiqlalienne, considérant que «le dossier a été clos dès lors que le Maroc a récupéré son Sahara le 6 novembre 1975».
Rappelant les temps forts de la Marche Verte qui a mobilisé pas moins de 350.000 Marocains pour récupérer, avec comme seule «arme» le Saint-Coran et un rameau d’olivier, les provinces sahariennes, Al Ittihad Al Ichtiraki, organe arabophone de la presse Ittihadie, estime que le nouveau défi à relever actuellement est d’instaurer et restaurer la démocratie et le développement au profit de toute la population du Sahara marocain.
La même tonalité est relevée dans les colonnes d’“Al Massae” qui consacre à l’événement un dossier de quatre pages sous ce titre: «Le dossier du Sahara… de la politique de la rente à l’enjeu du développement». C’est le sens et l’essence même de la visite que le roi Mohammed VI entame, ce vendredi 6 novembre, à Laâyoune, première étape qui conduira le souverain dans plusieurs autres provinces sahariennes.
Une visite qui, selon “Al Massae”, fera passer le Sahara de la régionalisation administrative à la régionalisation avancée, dernière ligne droite avant le passage à la mise en œuvre du plan d’autonomie prévoyant d’octroyer à la population saharienne de larges prérogatives d’autogestion dans le cadre de la souveraineté marocaine.